Ton Image

J’ai ton image en moi.
Quand je me couche, quand je me lève, quand je ferme les yeux.
J’ai ton image en moi,
Qui me hante, la nuit, le jour,
Qui m’obsède.
Je t’ai pourtant peu vu, à peine croisé,
Mais j’ai ton image en moi.
Impossible de m’en débarrasser.
Dis-moi pourquoi je pense à toi, pourquoi tu me fais cet effet-là ?
Des frissons, des envies de me fourrer dans tes bras, m’y blottir,
Sentir ta chaleur et ton souffle.
Chut ! Ne dis rien, pas un mot !
Juste silence. Ce silence intime qui parle plus que le verbe.
Ces envies d’être contre toi, super glue 3 sentimentale,
Parfum guimauve, menthol, boisé, épicé de cannelle imaginée.
Cette image, ces images de toi, qui me hantent, me harcèlent.
Tu n’as rien dit, ou presque, ni rien fait, ou presque,
Mais tu m’as regardée.
Je n’ai pas réagi, rien vu, rien senti,
Et sans prévenir, depuis quelques jours,
Ton image.
Dans ma tête, mon cœur, mon corps.
Ton image qui m’obsède soudain.
Je me suis dit « C’est pas ça !
Pas lui ! Il ne voudra pas, pas possible ! »
Tu m’as dit « Attends, pas le moment. »
Alors j’attends, patiemment.
Je mets mes bras autour de mon cou, penche la tête, ferme les yeux.
Avec ton image.