Le caprice du gnomon
J'ai tant envie de rugir ce chant de mon cœur
Que j'en crèverai les tympans, par mégarde,
De tous les célestes anges et de leurs démons
Cet amour vain, qui ne laissera nul vainqueur
Cette plaie ouverte, où, jusqu'à la garde,
Une lame sans pitié perce mon poumon
Ne saurait perdurer sans devenir rancœur
Et j'en appelle à la mémoire des bardes
Pour enfin lire l'heure de mon amour au gnomon